Shi Jing : Canon des poèmes


C’est le plus ancien recueil connu de poèmes de la littérature chinoise. Confucius, qui en serait le compilateur, le cite souvent dans les Entretiens initiant en cela une longue tradition de commentaires et de références obligées aux Classiques dans les discussions des lettrés. Se penchant particulièrement sur les chants d'amour de la première section, la Zhou nan, le sinologue Marcel Granet a tiré des données très intéressantes sur la vie quotidienne dans la Chine ancienne, montrant en particulier une société articulée sur les cycles des saisons et l'alternance radiale du Yin et du Yang, avec une séparation fonctionnelle des sexes pour les travaux agricoles.

Lacan mentionne ces poèmes et le travail de Marcel Granet dans le séminaire L’Identification.

           • La citation de Lacan et quelques poèmes du Shi Jing traduits par Granet



Lao zi : Dao de Jing


Le Livre de la Voie et de la Vertu domine le Taoïsme. Il en est le « germe et le terme ». Si l’on ne sait rien de certain sur Lao zi, l’ouvrage qui lui est attribué, Le Livre de la Voie et de la Vertu (rédigé aux alentours du IVe siècle avant J.-C.), paraît être un recueil d’aphorismes et de poèmes ésotériques anciens assortis de commentaires, tardivement divisé en 81 chapitres.

Lacan se réfère à différents passages de ce texte :

            • chapitre 1     : à propos du Dao

            • chapitre 2     : à propos du beau, du laid, du bien, du mal

            • chapitre 11   : à propos du vide



Zhuang zi : le rêve du papillon


À deux reprises (19/02/1964 et 25/01/1967) Lacan cite un extrait du Zhuangzi où celui-ci raconte son rêve du papillon. Vous trouverez ce texte original en chinois et sa traduction par Joël Bel Lassen.

Vous retrouverez aussi les passages de ces deux séminaires de Lacan



Mencius


Voir la conférence « Lacan, le chinois, le profil »


Voir le texte de référence essentiel de Lacan : « Mencius 2A2 »



Shitao : Les propos sur la peinture du moine Citrouille-amère


En 1970, Pierre Ryckmans fait paraître à Bruxelles Propos sur la peinture de Shitao. C’est certainement cette édition dont disposa Lacan et dont il s’inspira pour étayer la notion de trait unaire.

Pierre Ryckmans, sinologue et historien d’art, est plus connu sous son pseudonyme de Simon Leys. Il a traduit ce traité du peintre Shitao, qui date de 1710 environ et l’a largement commenté pour en dégager les richesses. Il s’agit en effet d’une des expressions les plus hautes et les plus complètes de la pensée esthétique chinoise.

(Éditions Hermann, Paris, isbn 2 7056 5982 0)


        • Le texte original ainsi que la traduction en français que Lacan a lus avec François Cheng


        • L’unique trait de pinceau : des extraits d’un des commentaires de Pierre Ryckmans

   

       Lacan et Shitao :  le trait unaire




 

Les textes chinois

cités par

Lacan


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