Bibliographie


Psychanalyse et Monde chinois

(articles et textes non publiés sur ce site)

 

Abibon Richard
Le Yi King : une topologie en pierre (2004) Sur le site perso de Abibon
éthique de l’immobilité et du mouvement : et le désir ?
           
Un séjour à Chengdu (2004) Sur le site perso de Abibon
quinze jours d’interventions au Département de Psychanalyse de Chengdu


Allouch Jean
Éloge de l’indifférence à la psychanalyse (2005), in Chine/Europe (voir ci-dessous)


Blowers Geoffrey
Bingham Dai, Adolf Storfer et les premiers pas de la psychanalyse en Chine : 1935-1941 (2004), in  Essaim n°13


Christophe Philippe
La psychanalyse en Chine (2004), in Le Mouvement psychanalytique n°9
Un enjeu anthropologique pour la discipline freudienne ?


Cornaz Laurent
Lire Lacan… en chinois (2004), in Che Vuoi ? n°21
« Un exercice de traduction, à propos d’une phrase de la conférence Le symptôme, donnée le 4 octobre 1975 à Genève par Lacan. Ou comment la langue chinoise reçoit-elle le texte lacanien. »

Une demande à ne pas traduire (2004), in Che Vuoi ? n°21
« Ce qu’un premier voyage en Chine m’aura appris. »

La sagesse blessée, Freud ou la cicatrice de la modernité (2004), in L’indifférence à la psychanalyse (voir ci-dessous)

Indéférence du psychanalyste (2005), in Chine/Europe (voir ci-dessous)


Diener Yann 
Apports de la psychanalyse à la sémiologie psychiatrique : un effet de présentation (2004), in  Essaim n°13
[Où il se confirme] « que le problème n’est pas “culturel” : il est celui posé par un désir insistant de parole, désir d’un lieu où le sujet puisse énoncer ses symptômes. C’est un problème qui se pose en Chine, en France et ailleurs […] La résistance à la psychanalyse n’est pas un fait culturel. »


Douville Olivier 
Lacan et le moment chinois de la psychanalyse (2004), in L’indifférence à la psychanalyse (voir ci-dessous)
Qu’est-ce que c’est que cet « est-ouest » ?


Dubal Léo, Yuan Xiaoxue 
En chinois dans le rêve (2008), in Essaim n°20
Un article qui complète l’article présent sur ce site par ici
Comme exemples de rêve-présage idéographique, nous avons revu et complété la sélection d’anciens rêves chinois, traduits par G. Soulié de Morant et annotés par Marie Bonaparte, publiée dans « Les rêves étudiés par les Chinois » (Revue française de psychanalyse, n˚ 4,1927). Ces rêves sont consignés dans le « Yùxiájì » (Mémoires du Coffret de Jade), compilation commencée par Xu Zhen (né en 239) et augmentée à diverses reprises. L’intérêt particulier de la langue chinoise est d’offrir, aux rêveurs, non seulement la possibilité de jouer sur les mots, mais encore avec les graphèmes qui constituent les idéogrammes. Ce jeu onirique ne doit pas être confondu avec l’étymologie des sinogrammes.


Fontana Henry 
De l’acte de parole à l’« être de sujet » (2004), in L’indifférence à la psychanalyse (voir ci-dessous)
À partir de la processivité chinoise


Gancet Geneviève
Psychanalyse et taoïsme (2004)
Mémoire pour le Diplôme de la Découverte Freudienne, Toulouse, version PDF à télécharger


Guibal Michel 
Un barbare en Chine (2004), in L’indifférence à la psychanalyse (voir ci-dessous)
Brèves remarques sur la voix au pays de la Voie


Hassoun Pascale
Le geste d’écriture du psychanalyste (2004), in  Che Vuoi ? n°21
« Comme j’avais lu chez les calligraphes et les sages Chinois que le plus petit peut être le maître du plus grand, j’ai interprété la rencontre de ce petit garçon comme un viatique pour venir en Chine »

Fixation-mutation : quel rapport à la perte (2004), in L’indifférence à la psychanalyse (voir ci-dessous)
        

Huo Datong
L’inconscient est structuré comme l’écriture chinoise, Accès direct et libre
    
Singularité de la formation des analystes en Chine (2003), in Essaim n°11
  
          
Jullien François
Propositions (2004), in L’indifférence à la psychanalyse (voir ci-dessous)
Ou d’un dialogue imaginaire entre Freud et Lu Xun


Lanselle Rainier
 Le sujet chinois dans la demande de la psychanalyse (2004) Accès direct et libre
de la place de la psychanalyse dans la Chine d’aujourd’hui

« Les mots chinois de la psychanalyse »; premières observations (2004), in  Essaim n°13
« Pour cette raison, c’est-à-dire afin de laisser autant que possible le lecteur juger par lui-même, la présentation […] consistera avant tout à se laisser entraîner par les mots même, ce à quoi on verra que la formation “en domino” du lexique chinois se prête facilement. »

Le sujet derrière la muraille - à propos de la question des deux langues dans la tradition chinoise (2004)
ERES, revue Essaim, Paris, 2004, 119 p., isbn 2749203317 
Pour rendre compte d’elle-même, la civilisation chinoise a fait usage d’une langue écrite fortement codifiée et située très à l’écart de la langue naturelle. Le sujet, pris dans un tel langage, ne « se » dit pas, mais se trouve restitué selon un processus qui le retransforme en fonction de l’idéal dont ce code est porteur. A côté de cette langue, « classique », une deuxième langue, « vulgaire », a fini par prendre naissance, qui a visé, elle, à reproduire le langage parlé. 
La tension entre ces deux modes jette indirectement une lumière sur les visées inconscientes de ce retravail de la réalité du sujet dont est porteuse l’entreprise idéographique : et s’il apparaissait qu’une déhiscence, qu’une fissure dans le système fermé place le sujet à l’abri de la muraille de la perfection reconstituée dans laquelle le code écrit rend compte de lui, mais dans le même temps le rend mutique ? Pris entre deux langages, le sujet ne s’est jamais dit, en Chine, comme sujet. Et pour cause : le système de langage dont il s’est doté a visé à le pourvoir en inviolabilité. 
Il n’y a rien qui soit « autre », dans la civilisation chinoise, ou du moins il ne devrait rien y avoir de tel pour la psychanalyse. Tout au contraire, la Chine doit à son système linguistique et scripturaire unique au monde un riche patrimoine de métaphores, qu’il faut regarder comme autant de pierres de touche des processus de l’inconscient.

La pierre et le jade - Sur un mythe chinois du langage (2006), in  Essaim n°17
Le plus grand de tous les romans chinois de l'âge classique le Rêve du pavillon rouge (Honglou meng), est entièrement organisé autour d'une figure centrale, qui est à la fois son point de capiton et son énigme originelle : la pierre, le jade. Nous étudions cette métaphore du jade en prenant en compte la manière dont Cao Xueqin (1715 ?-1763), l'auteur, lui donne littéralement corps. Le jade y montre l'articulation entre la langue du sujet, en tant que message qu'il lui faut à la fois assumer et subir, et l'inscription, dans tous les sens du terme, qui résulte pour lui du fait d'être, précisément, sujet de la langue. Le récit individuel du sujet est si peu à lui, que quand le sujet existe au monde, au temps présent, on peut dire qu'en quelque sorte, tout en a déjà été inscrit. Le jade est si précisément la métaphore de ce paradoxe qu'il eût mérité au Rêve du pavillon rouge de conserver jusqu'à nos jours ce qui, en fait, avait été le vrai titre, beaucoup plus seyant car beaucoup plus opaque, qu'avait voulu son auteur : L'histoire de la pierre (Shitou ji).

Quelle place pour l’analyste dans la modernité chinoise ? (2007), in  Essaim n°19
La réception de la psychanalyse dans la Chine d’aujourd’hui est ambiguë : mais d’une ambiguïté qui touche à ses fondements mêmes. Se fait-elle au gré d’une mise en place d’un possible discours de l’analyste, avec ce qu’il suppose de déplacement de la position subjective, ou comme pièce supplémentaire à un tableau syncrétique fatalement animé par de tout autres positions discursives ? Ce syncrétisme pose traditionnellement, en Chine, la double question de la recherche de l’efficace et d’une possible revendication d’une spécificité culturelle, laquelle pourrait être invoquée pour faire exception. Les publications chinoises traitant en Chine du thème de la psychanalyse, notamment lacanienne, textes inaccessibles aux analystes étrangers en raison de la barrière de la langue, donnent des indices, que ce soit par leur contenu ou par leur manière d’être publiés, sur la question de la place de l’analyste en Chine : et il s’agit bien là d’une question de discours qui, ès qualités, nous intéresse tous en tant qu’analystes.

L’homme de bien ne sort pas de sa place (2007), in Psychanalyse  2007/3 - Varia
Langue, discours et constitution des savoirs dans la Chine classique (Xe-XIXe siècle)
- Le lettré, le « sage », le maître impérial
- Le bouclage du savoir
- Rejet du religieux et nouvelle-écriture-à-l’ancienne
- Les concours mandarinaux comme scène du désir de désir
- « Dans ses réflexions, l’homme de bien ne sort pas de sa place »
- Un réel sans commentaire
- La question de la langue vulgaire
Conclusion : un discours de l’hystérique 


Laurent Éric
La différence psychanalytique (2005), in Chine/Europe (voir ci-dessous) 


Mallovic Dorian, Huo Datong
La Chine sur le divan (2008)
Éd. Plon, Paris, 2008, isbn 2259207901
Quand le premier psychanalyste chinois analyse son pays : un décryptage inédit de la Chine d’aujourd’hui.
Sexualité, prostitution, drogue, concubines, chirurgie esthétique, corruption, esclavage d’ouvriers et d’enfants, divorces…la société chinoise implose. Décomplexés, les Chinois veulent tout expérimenter sans retenue, se moquent des interdits (en apparence) prennent des risques dans une nouvelle quête vers …quel bonheur ? 
Que se passe-t-il vraiment dans la tête de ce milliard de Chinois ? 
Pour comprendre, Dorian Malovic a décidé d’allonger la Chine sur le divan du psychanalyste chinois Huo Datong, le premier et le seul aujourd’hui en Chine à consulter. 
Enfant de Mao et du marxisme, ancien garde rouge, Huo Datong a découvert la psychanalyse en France pendant ses études : un choc, une révélation qu’il lui fallait partager de retour dans son pays. Il nous guide ainsi dans les méandres de l’inconscient des « Fils de l’empereur jaune » et le compare avec notre propre inconscient d’Occidentaux, mettant en lumière ce qui nous sépare et ce qui relève de l’universel. 
La Chine sur le divan porte un regard totalement décalé et inédit sur tous les aspects de la société chi-noise à travers l’oeil candide et l’esprit cultivé d’un psychanalyste chinois, un « maître », un « lettré » du XXIème siècle.


Natahi Okba 
Valeur allusive et logique du signifiant (2004), in L’indifférence à la psychanalyse (voir ci-dessous)


Nils Gascuel
La lettre au chinois (2007), in  Essaim n°19
En chinois les formes orales renvoient à des « caractères » graphiques qui représentent la totalité du signe linguistique. Autant dire que les signifiants s’y ancrent dans la lettre. D’où l’intérêt de Lacan pour une écriture qui, quoique arbitraire au sens de Saussure, garde quand même une proximité au corps et à l’objet inconnue parmi les langues alphabétiques. Freud déjà avait associé l’aspect brut et ambigu du chinois au facteur figuratif dans le travail du rêve. Aujourd’hui une troisième raison de s’intéresser à la lettre chinoise apparaît si l’on se demande comment la psychanalyse de retour en Chine après une longue absence peut écouter des sujets porteurs d’une langue à maints égards défigurée.


Pommier Gérard
Naissance et renaissance de l’écriture (1993)
PUF Écriture, Paris, 1993, 381 p., isbn 2130449786
Quelles analogies existe-t-il entre l’apprentissage individuel des graphies et les étapes qui furent celles que l’humanité dut franchir pour les inventer ?


Porge Éric
Sur les traces de Lacan (2002), in  Essaim n°10
Une synthèse claire et précise du rapport de Lacan au monde chinois

Vive la Chine La cina é vicina (2004), in  Essaim n°13
Entendre des parlêtres qui sont dits chinois - De la formation d’analystes chinois.


Porret Philippe
La Chine de la psychanalyse
Pour le visiteur familier de ce site, l’intérêt de ce livre est considérable. Il y retrouvera de nombreuses références, questions, propos qui remplissent ce site. L’auteur se présente comme « psychanalyste et écrivain », ce qui n’est aucunement démenti par la pertinence et le style de cet ouvrage de référence. Il suffit de considérer la multiplicité des sources qui sont l’objet de remerciements en introduction à ce livre, pour être assuré qu’il s’agit là d’une somme. De ne pas me retrouver cité dans cette liste (après une collaboration qui a été pour moi des plus fructueuses) ne serait dû, selon l’auteur, qu’à une erreur de l’éditeur. Avant d’avoir eu ce livre en main, j’ai pu solliciter l’auteur au nom des lecteurs de ce site :
                                                                         l’auteur répond à nos questions sur ce site par ici
        Pascale Hassoun présente le livre dans la revue Che Vuoi ? et nous propose son texte par ici
                                                                         Michel Guibal s’adresse à Philippe Porret  par ici



Ouvrages collectifs

Dépayser la pensée (2003)
textes recueillis par Thierry Marchaisse & Le Huu Khoa, Les Empêcheurs de penser en rond, 2003, 18.00 €
Sous-titré : "Dialogues hétérotopiques avec François Jullien sur son usage philosophique de la Chine".
Ouvrage collectif, où divers interlocuteurs (philosophes, physiciens, sinologues, vietnamologues, littéraires, etc.), souvent eux-mêmes à cheval sur plusieurs disciplines, dialoguent avec les textes de Fr. Jullien, et avec le fécond dérangement que le détour par la Chine introduit dans toutes les pratiques théoriques occidentales.

Table des matières : "L'autre du même", Guy Samama ; "L'efficience du crabe", Jean-François Lyotard ; "La visée de l'effet dans l'art militaire vietnamien, ou comment combattre n'est pas battre", Le Huu Khoa ; "De la philosophie à l'anthropologie", Jean-Marie Schaeffer ; "Qu'est-ce qu'un événement de pensée ?", Thierry Marchaisse ; "Le wen et la lettre, sur le pli créé dans la pensée chinoise par l'idéographie divinatoire", Léon Vandermeersch ; "Dépayser la pensée scientifique", Michel Bitbol ; "Sur le mode de l'indirect : d'un art chinois de la lecture", Rainier Lanselle ; Note sur Du "temps", Eléments d'une philosophie du vivre, Paul Ricoeur.


L'indifférence à la psychanalyse - Sagesse du lettré chinois, désir du psychanalyste (2004)
Dirigé par Laurent Cornaz et Thierry Marchaisse , PUF coll. Libelles , 2004 , 208 p. , mars 2004, isbn : 2130542646
Sa langue, sa culture empêcheraient-elles un Chinois d'adresser sa plainte, et son espoir secret, non à un Sage, mais à cet inconnu qu'on appelle... psychanalyste ?
Des psychanalystes de Paris, "embarqués" dans une expérience menée actuellement au nom de la psychanalyse par des Chinois (à Chengdu, dans le Sichuan), ont souhaité rencontrer François Jullien. D'accord avec lui pour refuser de traiter la différence sur le mode de la fixation identitaire, ils ont voulu mettre à l'épreuve du penser d'un dehors que met en jeu le philosophe-sinologue, cette expérience qui ne les indiffère pas. 
Comment nommmera-t-on, en Chine, cet amour (dit "de transfert") dont le psychanalyste a à se faire l'objet subtilement indifférent ? Se peut-il qu'en Chine une pratique analytique n'emprunte pas les concepts de la théorie forgés par Freud, puis par Lacan ? Qu'est-ce donc qu'être psychanalyste pour un Chinois ? 

Parmi les articles de cet ouvrage collectif, retenons : "Propositions. Ou d'un dialogue imaginaire entre Freud et Lu Xun", par François Jullien ; "La sagesse blessée, Freud ou la cicatrice de la modernité", par Laurent Cornaz ; "Lacan et le moment chinois de la psychanalyse", par Olivier Douville ; "Un barbare en Chine. Brèves remarques sur la voix au pays de la Voie", par Michel Guibal ; ou surtout le très brillant texte de Richard Abibon, "Le Yi King : une topologie en pierre ? Eléments pour une éthique de l'immanence".


Chine-Europe, percussions dans la pensée. A partir du travail de François Jullien (2005)
Dirigé par Pierre Chartier et Thierry Marchaisse , PUF coll. Quadrige, essais, débats, 2005, 16.00 €
Les études réunies ici autour du travail de François Jullien sondent, de divers côtés, la fécondité de la pensée chinoise à l'égard de la philosophie, comme aussi de l'art, de la gestion ou de la psychanalyse. Faisant servir la Chine comme grand opérateur théorique, elles commencent de faire entendre dans la pensée, celle-ci trouvant enfin à quoi se heurter, avec quoi "percuter", un son nouveau - voire une autre musique. 

"Respirer avec François Jullien", Daniel Bougnoux ; "Petite cartographie d'une aventure de pensée", Philippe Jousset ; "La démarche contrastive de François Jullien. Questions qu'elle suscite chez un chrétien", Alain Riou ; "Le vif de la philosophie. Une lecture de l'Ombre au tableau", Nicolas Martin ; "Pour un nouveau 'discours de la méthode' : de la production des universels", Patrice Bollon ; "Voir ailleurs", Mathieu Potte-Bonneville ; "L'invention de la Chine", Alain Badiou ; "L'Occident : une mise à nu", Olivier Carrérot ; "La musique du silence, ou le "sonner" du monde", Manfred Werder ; "L'art du décentrement, ou comment la sinologie de François Jullien éclaire la médiation interculturelle", Olivier Arifon & Philippe Ricaud ; "Une lecture stratégique de l'économie chinoise", André Chieng ; "Métis ou les ruses de la marque... et autres chinoiseries", Benoît Heilbrunn ; "Pour une reconstruction par le dehors (de l'identité coréenne). D'un usage politique des ouvrages de François Jullien", Kieong Heo ; "Torsion ou hétérotopie japonaise ?", Hervé Couchot ; "Le karma nomade du lien. Bref relevé d'anthropologie vietnamienne", Le Huu Khoa ; "Eloge de l'indifférence à la psychanalyse", Jean Allouch ; "La différence psychanalytique", Eric Laurent ; "Indéférence du psychanalyste. Un mot d'esprit chinois", Laurent Cornaz ; "Comme une poussière dans l'oeil du politiquement correct", Wolfgang Kubin.


Revue Le cercle freudien : La langue, comment ça va ?
       La langue, en deça du langage et, bien sûr, de la parole, va de l’universel au singulier, du réel au symbolique. Elle inclut les diverses langues autant que la singularité du parler propre à chacun. Mais la « langue mère », la matrice unique reste à l’état de mythe. Langue graphique prise en Chine aux écailles de tortue, langue secrète du corps dans les arcanes du geste et du symptôme  — autant de traces qui se décalent à peine du réel pour émerger à la surface du sens et engendrer des symboles que de longues traditions véhiculent.
Une langue est toujours en effervescence, en bouillonnement sous l’effet des plongeurs qui vont y chercher des trésors perdus et en reviennent avec des mots nouveaux. Reste à inscrire la langue dans le transfert afin d’aider le sujet à agir non seulement sur lui-même, mais sur la réalité. Le sujet entre alors en possession d’une langue qui, à la fois, lui permet de communiquer avec le monde et d’être relié à son inconscient singulier. Alors la langue, comment ça va ?
Le Cercle Freudien propose cette question à un linguiste, un philosophe, un sinologue et à des psychanalystes.
Avec, en particulier, des articles de :
        Patrick Belamich : Pour moi, c’est du chinois !
        Rainier Lanselle : Écriture ou langue graphique ? 
        Michel Guibal : A.N.G.
Pour commander ce volume, il vous suffit d'adresser un chèque de 25 euros  (frais de port inclus) avec vos coordonnées à: 
Patrick Belamich - 30 rue Letellier, 75015 Paris


Revue Riss n°67 - 2007-3 - China und psychoanalyse
Notre ami Peter Widmer a assuré la traduction et la diffusion d’un certain nombre d’articles publiés sur ce site dans la célèbre revue psychanalytique en allemand RISS. 
Voici le sommaire de cette édition entièrement consacrée à la Chine et la psychanalyse :
    Peter Widmer - Einleitung
    Huo Datong, Qin Wei und Zhang Jinyan - China : Von Nulle aus gehen
    Rainier Lanselle - Schrift oder graphische Sprache ?
    Guy Flecher - Mehr-China
    Huo Datong - Das Unbewusste ist wie die chinesische Sprache strukturiert
    Georges Soulié de Morant - Die von Chinesen studierten Träume
    Dany Nobus - Jenseits des Rebus-Prinzips ? Psychoanalyse und chinesische Traum-Interpretation
    Rainier Lanselle - Das chinesische Subjekt im Anspruch der Psychoanalyse
    Peter Widmer - Chinesische Zeichen als Körperbilder
    Buchbesprechung - Jacques Lacan : Von einem Diskurs, der nicht scheinhaft wäre
On peut commander cette revue à l’adresse postale suivante : RISS, Therwilerstrasse 7, CH-4054 Basel
ou à l’adresse e-mail de l’éditeur : info@turia.at




Films
Œdipe en Chine
Un film documentaire de Baudouin Koenig
Présentation par ici

Transfert
Un film documentaire de Henri Iselin - disponible en DVD
Le réalisateur de ce film, historien de formation, présente ainsi son film :
« […] L’intrusion de la psychanalyse contribue également à écrire l’un des chapitres de l’histoire tourmentée d’une psychiatrie chinoise, qui, au gré des pouvoirs en place, a été instrumentalisée ou vouée aux gémonies. Le pouvoir va-t’il tolérer une discipline qui, si elle n’est pas révolutionnaire n’en est pas moins subversive, et pose en définitive la question de la liberté de parole ? J’ai rencontré les acteurs de cette épopée de part et d'autre de la grande muraille. C’est le résultat de ces entretiens que j’ai essayé de transmettre par le biais de mon documentaire, en espérant contribuer à une meilleure connaissance mutuelle. »
Vous trouverez tous les renseignements complémentaires sur ce film
                                            et comment acheter le DVD sur le site  www.lesproductionsenexil.ch

http://perso.wanadoo.fr/topologie/topologie%20en%20pierre.htmhttp://perso.wanadoo.fr/topologie/topologie%20en%20pierre.htmhttp://www.cairn.info/revue-essaim-2004-2-p-9.htmhttp://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no=18340&no_revue=79http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no=17519&no_revue=11http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no=17519&no_revue=11http://www.cairn.info/revue-essaim-2004-2-p-9.htmhttp://www.cairn.info/revue-essaim-2008-1-p-201.htmF_Morant.htmlhttp://pagesperso-orange.fr/espace-cpp/archives/Psychanalyse_et_taoisme_G%20Gancet.pdfhttp://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=numero&no=17519&no_revue=11http://perso.wanadoo.fr/topologie/article%20Datong.htmhttp://www.cairn.info/revue-essaim-2003-1-p-21.htmhttp://www.ens-lsh.fr/colloques/chine2004/sujet_chinois.htmlhttp://www.cairn.info/revue-essaim-2004-2-p-9.htmhttp:////www.cairn.info/revue-essaim-2006-2-p-189.htmhttp://www.cairn.info/revue-essaim-2007-2-p-131.htmhttp://www.cairn.info/resume.php?ID_REVUE=PSY&ID_NUMPUBLIE=PSY_010&ID_ARTICLE=PSY_010_0107http://www.cairn.info/revue-essaim-2007-2-p-223.htmhttp://www.cairn.info/revue-essaim-2002-2-p-141.htmhttp://www.cairn.info/revue-essaim-2004-2-p-9.htmPorret_Ph_1.htmlHassoun_01.htmlCh_Retour_Guibal08aa.htmlmailto:info@turia.atActCineOedipe.htmlhttp://www.lesproductionsenexil.chshapeimage_1_link_0shapeimage_1_link_1shapeimage_1_link_2shapeimage_1_link_3shapeimage_1_link_4shapeimage_1_link_5shapeimage_1_link_6shapeimage_1_link_7shapeimage_1_link_8shapeimage_1_link_9shapeimage_1_link_10shapeimage_1_link_11shapeimage_1_link_12shapeimage_1_link_13shapeimage_1_link_14shapeimage_1_link_15shapeimage_1_link_16shapeimage_1_link_17shapeimage_1_link_18shapeimage_1_link_19shapeimage_1_link_20shapeimage_1_link_21shapeimage_1_link_22shapeimage_1_link_23shapeimage_1_link_24shapeimage_1_link_25shapeimage_1_link_26

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Une bibliographie des textes ayant trait à la Chine Classique se trouve par ici