Jacques Munier s'entretient avec Jean-François Billeter à propos de son dernier livre,

                        Notes sur le Tchouang-Tseu et la philosophie


Sinologue, Jean François Billeter a dirigé jusqu'en 1999 le département de langue et littérature chinoises de l'université de Genève



« Les lecteurs qui n’ont pas la passion des textes anciens trouveront peut-être absurde l’idée de demander un appui, dans une aussi grande affaire, à un auteur de l’Antiquité dont on sait si peu de choses et dont on a si peu de textes. Mais c’est que ces textes ont une teneur très particulière. Ils contiennent une matière dont nous n’avons pas d’autres échantillons et qui pourrait constituer un antidote puissant, même en petite quantité, contre la tradition dont il s’agit de se libérer. Puissant par ses vertus propres, mais aussi à cause du rôle que ces mêmes textes ont continûment joué à travers les siècles. On les a constamment admirés, mais dans un esprit qui n’était pas le leur. Ils constituent donc, contre la tradition, un argument interne. »

Cet ouvrage reprend certains problèmes abordés dans les Leçons sur Tchouang-tseu et les éclairent d’un jour nouveau. Il aborde en particulier la nature des difficultés sur lesquelles butent les échanges entre l’Europe et la Chine sur le plan de la pensée. Le Tchouang-tseu permet d’appréhender des aspects inaperçus mais essentiels de l’expérience humaine la plus commune. Nul problème n’est compliqué dès lors qu’il est ramené à l’essentiel.

- Présentation de l'éditeur -

 

Notes sur le Tchouang-Tseu


Jean-François Billeter


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